Ibouroi Ali Tabibou a soutenu sa thèse
Les enseignants chercheurs poursuivent leur formation à travers les quatre coins de la planète et soutiennent leurs thèses suivant un programme de coopération mis en place entre cette jeune institution et une grande partie des universités du monde surtout francophones.
Ce fut le cas par exemple de Mhoussine el Barwane, Ben Iman, Abdillah Youssouf (Charbon), Mohamed Ibrahim (Jésus), Maoulana Charif, etc.
Ce 26 mars ce fut le tour de l’ancien militant syndicaliste, IBOUROI ALI TOIBIBOU, enseignant chercheur à la faculté des lettres et sciences humaines de l’UDC, de valider son diplôme de troisième cycle de recherches à l’Université de la Réunion. Son thème de recherche était « Des Makua et leurs descendants aux Comores » et il a été bien abordé selon les membres du Jury. L’enseignant a finalement décroché son diplôme de Doctorat d’Etat avec la mention « Très honorable ».
Pendant environ trois heures de temps de communication l’ancien syndicaliste a su convaincre l’assistance tant bien que mal en s’appuyant sur des arguments fondés essentiellement sur le fruit de ses recherches tout en précisant, à la fin, que son travail est loin d’être fini : « les enquêtes pourraient être poursuivies sur la dynamique des vrais réseaux sociaux en complémentarité avec l’apport des sociologues, des anthropologues, des linguistes et des historiens »,martèle-t-il.
Apres avoir surmonté les rafales d’interrogations de part et d’autre des membres de jury, nous l’avons détourné quelques minutes pour lui poser certaines questions après nos félicitations.
Mlimengu – Quel sentiment éprouvez-vous après cette soutenance ?
Ibouroi Ali Toibibou – un sentiment de fierté, de réussite, sachant que l’essentiel de ma carrière est derrière moi.
Mlimengu – Que pensez-vous de la politique de recherche mise en place par l’UDC ?
Ibouroi Ali Toibibou – Il faudrait renforcer et dynamiser, et surtout s’ouvrir aux jeunes qui ne sont pas jusqu’à maintenant concernés par cette politique de soutien.
Mlimengu – Quel mot pouvez-vous adresser aux étudiants et enseignants chercheurs d’origine comorien de la Réunion ou d’ailleurs ?
Ibouroi Ali Toibibou – Le goût de la recherche, la ténacité et le travail en symbiose avec les spécialistes restent à prioriser.
AMIR Mohamed
Étudiant M2, Université de la Réunion